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Chroniques quotidiennes
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18 juin 2006

19 juin 2006

Cher Raymond Devos,

Vous n’êtes plus depuis peu ;

Pour autant, les derniers temps vous n’y étiez plus que peu !

Y être un peu, c’est d’jà beaucoup, surtout pour vous qui n’êtes plus !

Ne plus être, même un peu ; pour beaucoup, c’est d’jà trop peu.

C’est même moins que peu ; c’est plus.

Vous qui pourtant fûtes beaucoup, voilà que vous n’êtes plus ;

Et simplement en n’étant plus, d’un seul coup vous d’venez beaucoup,

même chez ceux pour qui vous comptiez peu !

Pour vous c’est certes un peu beaucoup de devenir en seul coup

celui qui pour tous est beaucoup ;

Surtout qu’avant de n’être plus, vous étiez déjà beaucoup moins,

même chez ceux qui vous aimaient bien. !

Alors un peu d’éternité, c’est mieux que peu, c’est même beaucoup,

surtout q’pour vous l’éternité ce s’ra beaucoup et même plus !

C’est fou comme beaucoup signifie peu, et comme peu, ça peut être beaucoup !

Vous n’êtes plus et c’est beaucoup, pour ceux qui vous aiment plus qu’un peu !

Vous avez toujours été tout, pour ceux  qui vous aime beaucoup !

Quant à ceux, et ils sont beaucoup qui vous aiment vraiment  plus que tout,

le fait même que vous n’êtes plus va faire un vide plus grand que tout !

Les quelques uns qui vous aime peu, mais qui sont tous sauf beaucoup,

seront un jour tous plus nombreux à vous aimer  enfin beaucoup !

Je suis triste et c’est encore peu, je vous aimais vraiment beaucoup,

et même si maint’ nant vous n‘êtes plus, vous resterez toujours beaucoup,

Ce beaucoup étant bien peu pour un homme tel que vous, Mr Raymond Devos.

Votre beaucoup dévoué

Bloc, le 19 juin 2006

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