19 janvier 2006

Cher futur, ex Président Jospin,

Vous savez à quel point vous êtes apprécié en ce bas monde, franco-français ! Certes, me direz-vous, vous avez pu constater comme tout le monde qu’un certain dimanche d’avril 2002, certains de nos concitoyens vous appréciaient moins qu’un certain Le Pen ! Vous pourrez toujours arguer que dans concitoyens il y a un préfixe, mais reconnaissez que ce serait un peu facile ! Aussi, avez-vous sans doute compris qu’il était préférable de se faire espérer plutôt que de s’imposer. Quand par ailleurs, on mesure l’extrême richesse des potentiels candidats de gauche en 2007, on peut comprendre que votre impatience ait des limites ! Cela dit, cher futur, ex Président Jospin, il convient que vous attendiez encore un peu avant de susciter cet appel du cœur que les militants socialistes ne manqueront de vous adresser dès lors qu’ils mesureront les chances du PS de l’emporter ! Il ne s’agit que de quelques mois, guère plus. Voilà bientôt 4 ans que vous êtes à la retraite, nous ne sommes plus à quelques mois près ! Et puis l’ile de Ré est fort agréable en ces saisons intermédiaires ! Dans cette période, votre fidèle Bertrand Delanoë vous représente fort bien, et l’incurie notoire de vos éventuels contradicteurs socialistes fera le reste. Un peu de patience donc, et comme le disait un certain François M. Il faut laisser du temps au temps ! Cher futur, ex Président Jospin, il ne tient donc qu’à vous que vous deveniez un ex futur président.

Votre dévoué

Bloc le 19 janvier 2006