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Chroniques quotidiennes
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12 janvier 2009

Bernard MADDOFF

1208 jours avant la fin de Bruni

Bernard MADOFF

Le petit Bernard est né d’une famille juive en 1938. Très vite il fait preuve d’une grande capacité que l’on qualifierait aujourd’hui d’entrepreneuriale. Il fonde sa société d’investissements en 1960 et devient très vite l’un de ceux qui compte à Wall Street. Jusqu’à il y a quelques semaines, il passait pour l’un des meilleurs investisseurs de la planète « bourse » et les amis et clients qui lui confiaient leurs économies se trouvaient dans tous les bons génériques de films, sur tous les plateaux de télévision, dans tous les « whos-who » qui se respectent, bref, MADOFF n’avaient que des amis. Au-delà, une bonne partie de la diaspora juive américaine lui a confié ses économies et avec une grande partie du mouvement caritatif américain ! Bref, en raccourci, tout ce qui a beaucoup d’argent dans le monde l’a confié à MADOFF pour qu’il le transforme en encore plus d’argent ! Et puis la crise est arrivée. Avec elle sa litanie de pertes boursières, et les clients et amis de MADOFF n’y ont pas échappé, même s’ils pensaient que la clairvoyance de leur grand amis leur permettrait de limiter la casse. Ce qu’ils n’avaient pas prévu, ces amis de MADOFF, c’est que leur mentor était en fait l’un des plus grands aigrefins de l’histoire et que la plus grande partie des fonds confiés à ce génie de la finance est partie soit en fumée soit dans ses poches qu’il doit avoir grande, car pour y mettre 50 milliards de Dollars, il faut de grandes poches. Evidemment on se perd en conjecture pour tenter de comprendre comment cette arnaque a été possible, et on ne manquera pas de mettre sur le compte de l’avidité ambiante cet aveuglement sans précédent. Reste que cette histoire est la démonstration par l’absurde de la faillite d’un système économique, celui qui tend à accréditer la thèse qu’en ne travaillant pas, simplement par la force de l’épargne et par le nez d’un spéculateur, fut-il génial, on peut gagner beaucoup d’argent. A tout gain financier doit correspondre son pendant en force de travail, bine des économistes l’on expliqué ; à force d’avoir voulu faire fi de la plus élémentaire logique économique, la planète « bourse » a finalement elle-même créée des engeances du type MADOFF ou KERVIEL. Reste que si Mme BETTANCOURT a perdu 200 millions d’Euros… elle, elle dispose toujours d’un toit au dessus de sa tête !

Bloc, le 13 janvier 2009

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