14 mars 2006

Cher Olympique de Marseille,

Que ferions-nous sans toi, et tes inimitables « cagates » footballistiques ? Il est loin le temps où tu faisais trembler l’Europe du foot, même si on a su, après, que tes joueurs ne buvaient pas que de l’eau teintée de pastis ! Mais il est vrai que tu n’es pas le seul club sur lequel pèse des soupçons de dopage, et que pour gagner….. Cela dit, au moins les autres, quand ils se dopent, eux, ils gagnent ! « Fiers d’être Marseillais » dit ta devise ! Belle devise que voilà, mais qui va se faire rare, car plus le temps et les matchs passent, moins tes supporters ont de quoi être fiers ! Cela dit il faut te reconnaître un vrai mérite, celui d’avoir su créer un véritable engouement et une véritable fidélité de tous ceux qui te soutiennent ! Ce n’est pas dans la victoire que l’on voit les vrais supporters, c’est dans la défaite, et là comme tu es devenu un spécialiste, on a eu tout loisir de mesurer le degré de solidité et de fidélité de tes très nombreux fans ! En ce sens, tu es largement au-delà de ce qui se passe à Paris où aller au stade s’assimile plus à participer à une manif d’extrême droite qu’à autre chose ! Au niveau sportif, avec Paris, vous êtes à peu près à égalité, c'est-à-dire à une quinzaine de longueurs de la tête du championnat ! Il faut quand même saluer l’exploit de tes jeunes qui récemment ont su porter haut tes couleurs, ce qui me fait penser que l’on peut aussi bien jouer au foot quand on ne gagne pas des milles et des cents ! Cher Olympique de Marseille, heureusement, cela dit, que tu es là, car sans toi, le championnat serait bien embêtant ! Tu es finalement le « bonhomme au nez rouge » du foot français ; t’es pas toujours très bon, mais qu’est ce que tu nous fais rire… même à Paris !

Ton dévoué

Bloc, le 14 mars 2006