Un ouvrier de chez Continental
1110 jours avant la fin de Bruni
Un ouvrier de chez Continental
Ils ont tout cassé et saccagé à la sous-préfecture de Compiègne ! Cette bande de sauvages sans foi ni loi qui s’attaque ainsi à la République à travers ce symbole oh combine jacobin qu’est l’Etat déconcentré ! Daudet lui au moins lorsqu’il s’attaquait aux sous préfets, c’était pour les envoyer aux champs, jamais pour violenter ainsi la République en région ! Y en a pas un sur cent et pourtant ils existent disaient Léo Ferré en parlant des anarchistes, et bine chez Continental, ils étaient 100% à ressentir les relents libertaires… et ils ont eu raison n’en déplaise à cet ordre établi qui consiste à respecter l’ordre, même lorsque celui-ci est désordre et la justice, même lorsque celle-ci est parfaitement injuste, voir inique. Pendant que Mr Bruni à Nice expliquait à qui voulait l’entendre que les bandes de voyous qui terrorisent les cités et les villes vont trouver à qui parler (un peu comme Pasqua qui voulait terroriser les terroristes !), un tribunal à Sarreguemines donnait raison à la direction de Continental qui veut fermer son usine de l’Oise et « jeter » 1600 ouvriers à la rue ! Continental qui est non seulement n’est pas en perdition, mais au contraire a accumulé des bénéfices conséquents et dont les actionnaires touchent de belles dividendes pendant que les dirigeants s’octroient des stocks options « en veux tu en voilà » ! Les salariés de Continental sont très en colère et on le serait à moins ! Alors, à l’évidence, casser une sous-préfecture n’est pas bien, mais lorsque la justice se contente de donner un blanc seing à des dirigeants qui sont en fait la pire bande organisée de voyous et de bandits… la République est malade et la justice avec ! Quant à Mr Bruni si la sous-préfecture de Compiègne le tente… qu’il y aille !
Bloc, le 23 avril 2009