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16 avril 2009

Maurice Druon

1116 jours avant la fin de Bruni

Maurice Druon

Moi j’avais bien aimé lire les rois maudits. Côté littérature, Druon, en dehors de cela Druon n’a jamais été matasse de thé. Difficile pour autant d’oublier ce qu’il fut pendant la seconde guerre mondiale et le magnifique chant des partisans qu’il écrivit avec son oncle Kessel. Grand bourgeois s’il en est, Druon n’a pas agit comme la majorité de ses congénères bourgeois qui ont opté pour le régime de Vichy au début des années 40, honnissant la résistance, avant de la trouver noble en 1944 et de se trouver des affinités gaullistes dans

la foulée. Druon

a fait le choix d’une certaine idée de l’honneur et de la liberté et cela est déjà beaucoup. En dehors de cela, plus réactionnaire que lui…. Ministre éphémère de la culture sous Pompidou, il déclarait sans sourciller aux théâtres en grève que l’on ne pouvait en même temps cogner sur le pouvoir du bras droit et tendre la sébille de l’autre pour obtenir des subventions ! A l’écouter parler on pouvait avoir le sentiment qu’il aurait mieux trouvé sa place au 18 ou 19ème siècle qu’au 20ème. La droite toujours éprise de grands hommes pleure ce pilier de la francophonie à qui pourtant, elle a soigneusement évité de laisser la moindre place qui soit. Une chose est évidente, un Druon de droite a sûrement eu beaucoup de mal à vivre dans les méandres d’un ultralibéralisme qu’il détestait et d’un modernisme qu’il ne comprenait absolument pas. J’imagine qu’il avait de l’actuel locataire de l’Elysée, une vision assez critique pour ne pas dire plus. On ne peut avoir écrit le chant des partisans et aimer le bling-bling. Ami entends-tu le bruit sourd de la Rolex…

Bloc, le 17 avril 2009

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