Valérie Pécresse

1151 jours avant la fin de Bruni

Valérie Pécresse

Elle est née un 14 juillet, c’est dire si elle a la tête d’une grande révolutionnaire ! Plus simplement, elle est la fille d’un grand patron français née à Neuilly sur Seine en 1967. Elle a fait ses études pour les achever à l’ENA (après HEC), comme il se doit. Et c’est donc tout naturellement qu’elle est rentrée en politique au RPR puis à l’UMP. Tout d’abord, Chiraquienne et Villepiniste convaincue, elle a parfaitement su tourner casaque au bon moment pour rentrer dans l’écurie présidentielle de Mr Bruni, ce qui prouve que l’opportunisme mène à tout, parfois même mieux que l’ENA et HEC. Elle est ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche où derrière un discours de femme moderne et en phase avec la société elle est en train de mener une politique qui est parvenue à mettre tout le monde sur le pont. Sa réforme de l’enseignement supérieur est en train de subir un revers à côté duquel les nombreux reculs de Chirac ave Devaquet en 1986 ou même celui de Mitterrand avec la loi Savary ne sont que des promenades de campagne. Valérie Pécresse, catholique pratiquante, ce qui est bine son droit, n’en est pas moins une redoutable conservatrice au point que son « ami »  Karaoutchi s’est fait renvoyer dans ses buts lors de son coming-out se faisant taxer, pour la constitution des listes aux européennes en ile de France de candidat sans enfant face à une Pécresse, mère de famille de 3 enfants…. Valérie Pécresse, qui est incontestablement avec Rachida Dati, l’espoir des femmes conservatrices en politique, ce qui prouve que l’on peut être femme et de droite et même femme et réac. Valérie Pécresse, qui ne sera jamais ministre de la famille, ce qui aurait été son rêve. Mais pour y parvenir il faudrait s’attaquer au parangon de vertu et de ringardise qu’est madame Boutin, mais même avec l’ENA et HEC, à l’impossible nul n’est tenu !

Bloc, le11 mars 2009