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Chroniques quotidiennes
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1 mars 2009

Thierry Desmarest

1160 jours avant la fin de Bruni

Thierry Desmarest

Il n’est plus ce qu’il a été, mais il sera ce qu’il ne voulait pas être ! Pour être plus précis, il n’est plus PDG opérationnel de Total, mais sera sur les bancs des prévenus dans le procès ASZ qui s’ouvre. Lui n’st pas énarque, mais polytechnicien et est issu des l’école des mines. Il a fréquenté les cabinets ministériels de la fin de l’ère Giscard, lorsque Barre était premier ministre et a fait une grande parte de sa carrière chez Total pour en finir grand patron avant que de céder la main opérationnelle il y a quelques mois. D’une façon générale, il a été désigné à mainte reprise comme un grand patron par certain, comme un capitaliste convaincu par d’autres (il n’y a pas antinomie entre les deux) et comme l’un des pires pollueurs français par tous, les côtés Bretonnes et Atlantiques peuvent en témoigner). Il est aussi le patron du patron de l’usine AZF, celle qui les 21 septembre 2001 a été soufflée en même temps qu’une partie de Toulouse, et n’a de cesse, depuis, de tout faire pour que ni lui ni Total ne soit mis en cause dans cette affaire. Il pensait être arrivé à ses fins puisque dans le procès qui vient de s’ouvrir il n’était pas sur le banc des prévenus jusqu’à ce que les parties civiles obtiennent du juge que Total et son PDG de l’époque soient rajoutés sur le banc en question. Et oui, difficile d’être l’un des plus grands patrons de France dans l’entreprise qui accumule le plus de bénéfices, difficile d’être parmi les mieux rémunérés de son pays et donnant partout des leçons de bonne et saine gestion… et difficile de ne rien vouloir assumer ensuite des responsabilités qui pourtant sont pleinement les siennes. En d’autres termes et pour conclure, on peut s’appeler Desmarest et caler !

Bloc, le 2 mars 2009

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