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5 février 2009

Bernard Kouchner

1184 jours avant la fin de Bruni

Bernard Kouchner

Un jour ou l’autre on finit toujours par payer ses erreurs. Je n’ai rigoureusement aucune idée sur la thèse développée par Péan dans son bouquin qui met Bernard Kouchner en accusation notamment en matière de rémunération de ses services en Afrique. En revanche, je demeure convaincu que lorsque l’ambition la plus basique conduit une personne, en l’occurrence Kouchner, à renoncer à une bonne partie de son histoire, des ses idées, voire même d’un certain idéal pour un marocain ministériel, fut-il prestigieux, je reste convaincu donc, que tout cela ne peut rester pas sans conséquence. Il ne suffit pas d’avoir été pour être ! Il ne suffit pas d’avoir concouru à la création de Médecins du monde pour ou d’avoir fait de l’humanitaire une grande cause pour être exonéré de tout. Il ne suffit pas d’avoir été le militant d’une cause pour croire que sa seule image et sa seule histoire suffit à tout justifier. Il ne suffit de se dire de gauche pour y être et il ne suffit pas de se dire responsable sans assumer ensuite ! Kouchner est un opportuniste à tendance bateleur, qui a « vendu son droit d’ainesse contre un plat de lentille ». Il est certes au « plat de lentille-quai d’Orsay » alors qu’il ne cherche plus à faire valoir son « droit d’ainesse- french doctor ». Sans en être arrivé au point où en est Besson, qui frise aujourd’hui avec les thèses d’extrême-droite, Kouchner n’est finalement qu’un vieil artiste qui a bien du mal à tirer sa révérence et qui en chantant toujours un peu plus faux n’en finit pas de se ridiculiser. Finalement Kouchner est à la politique ce que Mireille Mathieu est à la chanson !

Bloc, le 6 février 2009

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