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18 décembre 2008

Chanceux

Chanceux

[∫sø] adjectif  ; féminin singulier chanceuse; masculin pluriel chanceux; féminin pluriel chanceuses
favorisé par le sort
     • un joueur chanceux

Il est chanceux George Bush  qui a été de tous les présidents américains, l’un des plus calamiteux, alors qu’au pays de Ford, Carter ou Johnson, la concurrence était rude, il est chanceux, donc, l’ami George d’avoir pu exercer deux mandats. Certes il le doit avant tout au manque de sagacité des électeurs américains à qui il a fallu deux guerres et une crise économique majeure pour découvrir que celui qu’il avait mis à leur tête était en quelque sorte l’un de pires désastres qu’ils pouvaient imaginer et craindre. Bush fils restera pour l’histoire au mieux un simplet égaré en politique, mais plus vraisemblablement un « a-t-en guerre » et un boucher d’une espèce rare. Les pays qui se targue d’être le plus puissant du monde a promu une logique binaire entre le « bien » blanc, occidental, riche, chrétien et le « mal », coloré, pauvre, musulman. Cette logique digne des pires moments du 20ème siècle a tout simplement failli conduire le monde dans une conflagration épouvantable et n’a finalement réussi qu’à radicaliser certaines minorités qui n’en demandaient pas plus. Il est chanceux Bush, car finalement grâce à l’élection d’Obama qui peut apparaître comme une opportunité de passer à carrément autre chose, sa fin de mandat semble totalement anodine au point que l’on en oublierait qu’il est encore président pour 1 mois. Il est chanceux Bush, car alors qu’on pourrait se poser la question de sa responsabilité dans le drame irakien et que d’aucun aimerait que des comptes lui soient demandés, il ne sortira de cette boucherie irakienne qu’avec une paire de chaussure taille 44 qu’un journaliste lui a balancé à la figure lors d’une conférence de presse en le traitant de chien. Tout cela prêterai presque à en rire, mais rire de là où je suis est un peu facile, je me contenterai donc d’être heureux que le chanceux Bush retourne de là où il est venu ; du néant de l’histoire !

Bloc, le 18 décembre 2008

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