Dominical

Dominical

[dɔminikal] adjectif ; féminin singulier dominicale; masculin pluriel dominicaux; féminin pluriel dominicales
qui a lieu le dimanche
     • le repos dominical

Il n’y a rien à faire ! Absolument rien ! Au beau milieu d’une crise financière en train de virer au cauchemar, le gouvernement par la voix de l’excellent Xavier Bertrand (celui qui à la tête d’un assureur en train de placer une assurance vie), mais aussi par celle de Luc Châtel, propose de remettre sur la table la question du travail du dimanche. Au-delà du fait que le moment n’est pas neutre ; tant qu’on parle de la crise financière, les sujets habituellement difficiles peuvent être abordés (ou sabordés c’est selon) en catimini. Au-delà de cela donc, il faut quand même convenir que nos amis du gouvernement ne comprennent vraiment rien. Aidés en cela, il faut en convenir, par un certain Bruni (mari de Mme Sarkozy) que la France entière aura oublié dans 3 ans 6 mois et 22 jours, nos bons apôtres gouvernementaux, non contents de voir à quel point la dérégulation peut générer de crises et autres avatars, poursuivent gaiement dans la destruction de ce qui reste encore aujourd’hui un droit  incontournable : celui de se reposer et de disposer d’un jour de non travail en commun ! Insatisfaits de voir qu’à force de vendre des heures supplémentaires qui ne produisent rien de plus que du chômage et sûrement pas le pouvoir d’achat promis, les voilà qui s’entêtent dans une vieille revendication d’un patronat qui a bien du mal a voir un tout petit peu plus loin que le bout de son nez ! Le travail du dimanche est une ineptie qui ne produira rein d’autre que de la flexibilité en plus, du stress pour ceux qui s’y colleront, de la fatigue et de l’insatisfaction. Même pas dit que cela rapportera, au final, le moindre kopeck en plus… ni aux salariés, ni même aux employeurs ! Mais quand on n’a plus rien à dire !

Bloc, le 14 octobre 2008