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6 juillet 2008

Libre

Libre

[libʀ] adjectif ; même forme au masculin et au féminin, pluriel libres
1.     Non occupé ou non réservé et en conséquence disponible
     • la place est libre

Ingrid Betancourt est enfin libre ! La joie est grande de voir cette femme retrouver les siens après plus de 6 ans de calvaire dans la jungle colombienne aux mains des FARC dont le combat initial, pourtant juste, s’est vu largement détourné des objectifs qui étaient les siens pour errer entre terrorisme et banditisme. Ingrid Betancourt est libre, et même s’il est probable que l’on ne saura vraiment jamais si cette libération a été obtenue par la seule intervention de l’armée colombienne ou grâce au versement d’une rançon, l’essentiel est atteint ; elle est revenue dans le monde de la vie ! J’imagine aisément l’émotion qui a du envahir les millions de personnes qui ont appris jeudi soir dernier cette libération, je l’imagine d’autant mieux car elle fut mienne aussi cette grande émotion. Ingrid est revenue et son courage n’a d’égal que sa ténacité et sa grande lucidité. Puisse-t-elle dorénavant vivre auprès des siens et puisse-t-elle également reprendre les combats qui furent toujours les siens pour une vraie démocratie en Colombie. Alvaro Uribe, actuel président est un homme d’extrême droite qui n’ouvre à son pays que très peu de perspective de développement économique et surtout social, la Colombie a plus que jamais besoin que des Ingrid Betancourt y prennent toute leur place… et toutes les places ! Bon mais quand même après avoir dit tout ce que je viens de dire sur Ingrid Betancourt, je vais quand même terminer par du politiquement incorrect, puisque pour être tout à fait franc, et malgré l’infini respect que j’ai pour elle, les déclarations incessantes et quasi mystiques sur son Dieu et sur sa foi finissent par un poil m’agacer. Même et sûrement si sa foi l’a considérablement aidée, le dire suffit peut-être sans que le besoin de devenir « ostentatoire » ne se justifie. Voilà pour le politiquement incorrect qui n’enlève rien au reste !

Bloc, le 7 juillet 2008

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