Suspendu

Suspendu

[syspdy] adjectif  ; féminin singulier suspendue; masculin pluriel suspendus; féminin pluriel suspendues
1.     qui tient en étant accroché (à quelque chose)

Que voulez vous que je vous dise, ce n’est quand même pas de ma faute si maintenant, les évêques se mettent à se présenter à des élections et qui plus est, à les gagner. Quand de surcroit les mêmes évêques sont de gauche et « parlent couramment » la théologie de la libération… cela devient comme une espèce de rêve. Bref, au Paraguay, après plus de 50 ans de règne d’un parti de droite pure et dure à la sauce sud-américaine, les élections viennent de donner la majorité et le pouvoir à Fernando Lugo, évêque de son état avant l’élection puisque, comme de bien entendu Ben 16 vient de le suspendre de se fonctions. Ce qui fait qu’en Amérique du Sud en dehors de la Colombie, on n’a plus, me semble t-il, que des gouvernements de gauche, et parfois quelle gauche ! Quand les hommes d’Eglise font vraiment ce qu’ils ont à faire et lorsqu’ils placent l’homme avant l’argent et le social avant le capital… il y a de quoi se réjouir ! Certes, on est encore loin de ce qui serait idéal, notamment au Vatican. Mais quand quelques bonnes nouvelles de ce type nous parvient et quand quelques peuples souvent opprimés parviennent à inverser les logiques qui les ont mené au fond d’un trou, si l’échelle pour en sortir à été un évêque suspendu, et bine vivent tous les évêques suspendus du monde et logue et bomme présidence au Président élu au Paraguay. Il devra certes composer avec un  parlement acquis à l’ancien pouvoir, mais d’ici qu’un curé, qui dès lors serait aussi suspendu, prendrait en main les affaires lors des élections législatives à venir ; et voilà que tout pourrait aller plus vite encore. Nous il nous reste encore 4 ans et 12 jours d’un Bruni pas du tout suspendu, mais cela est une autre histoire.

Bloc, le 24 avril 2008