L'églis et le progrès

C’est beau le …

Grande avancée pour l’Eglise ! Ouverture vers le 21^ème siècle ! Modernisme assuré ! En autorisant la messe en latin, incontestablement le pape vient de rentrer dans l’histoire, certes pas par la grande porte, mais plutôt par la lucarne du ringardisme, mais que voulez vous on rentre dans l’histoire par l’ouverture que l’on peut ! Certes, la messe en latin n’est pas (pour le moment) étendue à toute la chrétienté, elle est simplement autorisée ! C’est Pie V pape du 16^ème siècle qui a instauré ce mode liturgique qui s’est imposé jusqu’à Vatican II au début des années 1960, sous le pontificat de Jean XXIII. Il aura fallu attendre 400 ans pour que les catholiques puissent comprendre les prières qu’ils prononcent, et il aura fallu dix fois moins de temps c’est à dire à peine 40 ans pour qu’on en revienne à la péroraison en langue morte ! Bien sûr il y aura quelques puristes pour expliquer qu’il ne s’agit pas là d’une contrainte imposée à tous, mais bien d’une tolérance, mais qu’on ne s’y trompe pas, le pape actuel est un fervent défenseur d’un certain traditionalisme, pour ne pas dire d’un traditionalisme certain. Il ne peut certes pas imposer un retour en arrière à, qui que ce soit, mais pèse de touts son poids pour faire en sorte que l’Eglise revienne sur ce qu’il considère probablement comme ses bases, à savoir un certain élitisme, un certain mystère, une certaine tradition, mais en toute hypothèse une évidente coupure avec les ouailles ! Dans une récente chronique je disais du pape actuel qu’il ne faisait et disais pas grand-chose… et bien mieux fait de me taire ! En tout cas pour cette chronique c’est fini, et comme on dit en « messeenlatin» : ite chroniqum est !

… progrès !

Bloc, le 10 juillet 2007