29 juin 2006

Chère Espagne,

Comme on t’aime, surtout quand tu perds ! Comme on t’admire, surtout quand tu monopolises le ballon mais en prenant garde à ne pas nous marquer de but ! Comme on te trouve en tout point remarquable lorsque tu te déclare sûre de ton fait et que tu concoctes un magnifique complexe de supériorité qui finalement paralyse ton action ! Comme on aime quand tu cherches à fatiguer quelque vieux, oubliant que si c’est bien de courir, il ne faut pour autant oublier de garder la lucidité nécessaire à la victoire ! Chère Espagne, comme on apprécie le racisme débile de ton sélectionneur qui n’a eu comme effet que de galvaniser plus encore nos « grognards », et comme on aime ta presse qui en voulant mettre un dénommeé Zidane à la retraite anticipée, a simplement réussi la gageure, non seulement de lui coller la « patate », mais encore lui a rendu l’inspiration qui lui faisait défaut ces derniers temps ! Bref, chère Espagne, si, chaque fois que tu rencontres notre équipe nationale tu nous fais la même démonstration, on peut supposer qu’il faudra attendre quelques lustres avant que tu parviennes enfin à gagner contre la France en coupe du monde ! Viva España !

Ton sportivement dévoué

Bloc, le 29 juin 2006

PS : Si tu peux donner ta recette au Brésil, ce serait plutôt sympa