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Chroniques quotidiennes
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19 avril 2006

20 avril 2006

Chère feu madame Stirbois,

Je ne vous aimais pas, je n’aimais pas vos idées, je n’aimais pas votre parti, et rassurez vous, je ne les aime toujours pas et ne les aimerait jamais ! Vous voilà aujourd’hui disparue, et même si cela est à l’évidence bien triste pour votre entourage, vous ne manquerez pas dans le « Landerneau politique ». S’il est, en général, de coutume de rechercher dans la vie des personnages politiques du bord opposé au sien, au moment de leur disparition, quelques vertus cardinales du genre : « elle avait quand même une idée de la politique qui…. », ou encore, « elle était un bon contradicteur » ; chère feu madame Stirbois, ni vous, ni même votre mari, mort déjà depuis longtemps, n’inspirez le moindre élément positif à mettre à votre actif de responsable politique ! Vous n’avez fait durant des années qu’attiser les peurs et cherché partout des boucs émissaires, en servant la soupe à un leader populiste dans le cadre d’un parti politique qui à fait du rejet de l’autre l’une de ses raisons d’être, vous avez érigé le racisme comme vecteur d’idées de votre fond de commerce électoral, bref, vous n’aimiez ni la démocratie, ni même probablement la France que vous mettiez pourtant à toutes les sauces. Chère feu madame Stirbois, vous voilà aujourd’hui rentrée dans le livre de la toute petite histoire aux côtés de certains de vos devanciers déjà oubliés, en attendant le jour, probablement pas très éloigné, ou Le Pen  viendra vous y rejoindre.

Votre bien peu dévoué

Bloc, le 20 avril 2006

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