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Chroniques quotidiennes
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26 octobre 2005

27 octobre 2005

Quand le courant ne passe plus !

On vit une époque formidable ! Ouvrir le capital d’une entreprise n’est évidemment pas la privatiser ! Il suffit, en effet, que l’Etat reste majoritaire pour qu’une entreprise soit considérée comme nationale. Et puis, une ouverture de capital est un apport d’argent frais qui peut permettre à l’entreprise d’investir afin de se développer plus rapidement et surtout de prendre, en terme d’innovation et de technologies, une avance sur

la concurrence. On

peut donc se poser des questions sur le blocage des syndicats à l’ouverture du capital d’EDF. On peut se la poser d’autant plus que l’exemple d’Air France est là pour démontrer que tout peut bien se passer en ouvrant le capital !  Oui mais voilà, EDF n’est pas Air France ! Au-delà de la banalité, il faut bien reconnaître de grosses différences entre les deux. Air France était, au moment de l’ouverture de son capital dans une situation financière et commerciale exsangue, or EDF est le premier électricien du monde et sa situation financière est excellente. Air France est sur un secteur concurrentiel direct, ce qui n’est pas le cas d’EDF, et surtout, l’activité d’Air France ne relève pas de missions de services publics, ce qui est à l’évidence le cas d’EDF qui délivre de l’électricité à tous les français, où qu’ils soient et surtout qui gère le nucléaire civil et sa sécurité ! Et oui le problème est là ! EDF fait partie de la propriété nationale et le risque est évident avec l’ouverture du capital, qu’à terme, les potentiels actionnaires privés voient d’un mauvais œil le développement d’activités de services publics non rentables ! Il est clair qu’aujourd’hui EDF est florissante, et qu’elle attire les convoitises de bien des investisseurs, mais ceux là sont ils disposés à laisser tomber d’éventuels bénéfices pour jouer le jeu de la collectivité ? A priori les syndicats d’EDF en doutent plus qu’ils ne doutent que demain est un autre jour !

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