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18 mai 2009

Philippe de Villiers

1087 jours avant la fin de Bruni

Philippe de Villiers

Le vicomte de Villiers comme à son habitude, se la joue « Rastignac ». Grand pourfendeur de l’Europe, il use et abuse des gouffres que lui laisse l’UMP. Hâbleur habile, il chasse sur les terres de Le Pen maniant le verbe et la rhétorique un peu comme on le faisait sous la 3ème République. Il vous aux gémonies les immigrés qui viennent « construire des mosquées dans nos campagnes » et se verrait bien en Charles Martel arrêtant les sarrasins dans leur conquête impie. Moins caricatural que Le Pen et ses amis il s’appuie sur les peurs ancestrales et sur une sorte de tradition rurale française qui sentirait bon le terroir. Jadis allié de Pasqua il est aujourd’hui acoquiné avec une  CPNT (chasse pêche nature et tradition), ce qui démontre son progressisme.  Vendée il n’a gardé de ces racines que l’aspect cher aux chouans et à Cadoudal ; il n’aime pas la république, il n’aime pas les jacobins, il n’aime pas la démocratie, et en réalité, sur le fond, il n’aime pas la France, en tout cas celle du 21ème siècle. Il aurait probablement fait une excellente tête de pont au sein d’une cour royale voire d’un archevêché, car l’homme est un homme de grandes traditions, de celle qui ont fait la France, certes pas celle des lumières, mais France quand même. De Villiers à l’instar d’un général Boulanger est un parleur sans fond qui ne doit son existence politique qu’à l’incurie d’un libéralisme et d’une UMP des grands soirs !

Bloc, le 19 mai 2009

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