Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chroniques quotidiennes
Chroniques quotidiennes
Publicité
Archives
13 mai 2009

Roger Planchon

1089 jours avant la fin de Bruni

Roger Planchon

Il est mort l’artiste ! Chaque fois qu’un comédien meurt, c’est un petit bout de spectacle qui s’en va. Certes, le spectacle continue, mais lorsqu’un dramaturge de l’envergure d’un Planchon tire sa révérence, c’est la création qui prend un coup. Au moment où le cinéma s’apprête à s’auto-fêter à Cannes et où le théâtre perd de plus en plus de fidèles la nouvelle n’est pas réjouissante. On ne peut quand même pas laisser le premier rôle à Bruni, celui de soubrette « excusante » à Ségolène Royal, celui de mari trompé à Kouchner et celui de la belle écervelée à Carla Sarkozy ! Certes il s’agit pourtant de théâtre, mais alors, même pas de boulevard, tout au plus d’impasse. Planchon lui, rester toujours dans l’ombre des grands auteurs qu’il servait et qu’il interprétait, a donner de son art une autre image et surtout en avait une autre idée. Le théâtre de Planchon c’est celui qui a traversé les temps pour pouvoir jouer encore aujourd’hui avec une véritable actualité ce que Shakespeare écrivait il y a des siècles. Le théâtre de Planchon c’est aussi celui on après plusieurs siècle on éclate encore de rire devant une pièce de Goldoni ou que l’on s’étonne de la vie que Molière (ou Corneille ?) donnait à ses personnages. Planchon n’est plus et même si le théâtre ne fait pas recette en ces périodes, gageons que dans 5 siècles il y aura toujours des comédiens pour interpréter ce que l’humanité fait finalement le mieux, se mettre en scène !

Bloc, le 14 mai 2009

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité