Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chroniques quotidiennes
Chroniques quotidiennes
Publicité
Archives
13 décembre 2005

14 décembre 2005

La liberté de penser !

On vit une époque formidable ! Il y a 100 ans, l’Etat français a décidé de marquer, ce qu’il faut encore considérer aujourd’hui comme une date historique, sa décision de ne plus être accroché aux basques de l’Eglise. La loi se séparation de l’Eglise et de l’Etat a été promulguée en décembre 2005, après de très longs débats au Parlement où la droite monarchique s’opposait, bien évidemment, avec la dernière véhémence à la création d’une République laïque. Pour les représentants de l’ancien régime, l’Eglise, système monarchique s’il en est, s’avérait être le dernier rempart avant l’instauration définitive d’un système démocratique fondé sur une laïcité réelle, laissant ainsi à chacun le droit de croire en ce qu’il veut, sans tabou et sans contrainte. S’en était fini du dogme imposé par une Eglise déjà décrédibilisée il y a 100 ans. Cette loi en posant le principe simple de l’autonomie de l’Etat vis-à-vis de toute croyance, procède d’une approche intemporelle ; elle ne vieillit donc pas, elle est, et demeure le ciment de toutes nos libertés individuelles et collectives. C’est pourquoi ceux qui aujourd’hui proposent de l’abroger pour y substituer une autre où notamment les communautarismes auraient une place, jouent non seulement avec le feu, mais tout simplement avec nos libertés. C’est justement « pile poil » ce que Sarkozy veut faire, sans s’en cacher au demeurant. Pour savoir qui on est, il faut savoir d’où l’on vient ! Sarkozy et consort ferait bien de lire un peu leur histoire pour s’apercevoir que le dernier qui a voulu remettre en cause cette loi de 1905 s’appelait Pétain en 1940 ! A bon entendeur salut ! Laissez nous nos libertés de penser et de croire en ce qu’on veut en Dieu ou Jéhovah, en Allah en Vishnou ou en rien. Laisser les religions là où elles sont dans la croyance ou non croyance individuelle. C’est le prix à payer pour que demain soit un bel autre jour !

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité